Incendie Place Racine « Ces actes criminels détruisent des vies »

Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 3 heures du matin, un violent incendie criminel a ravagé la place Racine, dans le quartier Beauregard à Poissy. Un mode d’action particulièrement percutant, mais malheureusement trop connu ici – une voiture-bélier aspergée d’essence – a été utilisée pour embraser la vitrine d’un centre commercial, déclenchant des flammes d’une intensité rare.

Les lieux et les victimes matérielles

L’incendie a occasionné la destruction, de deux commerces, l’un d’eux étant l’agence de voyage Sifate Voyage, très fréquentée par la communauté locale, ainsi qu’un commerce voisin.

Quatre appartements situés juste au-dessus des commerces ont été gravement endommagés, forçant leurs occupants à évacuer en urgence. Au moins deux familles ont dû être relogées immédiatement, tandis que le feu a causé des coupures de gaz et d’électricité dans le secteur.

Malgré la violence du sinistre, aucune victime humaine n’est à déplorer, et c’est bien là le principal.

Réactions des élus

Sandrine Berno Dos Santos, maire de Poissy, a exprimé sa colère et sa solidarité avec une vidéo impressionnante de l’incendie : « Trop, c’est trop ! Ces actes criminels détruisent des vies, empêchent des gens de travailler et impactent la vie de tout un quartier ». Elle rappelle qu’un incendie criminel similaire s’était déjà produit au même endroit il y a un an. Elle demande une justice ferme et exemplaire.

Karl Olive, député des Yvelines et ancien maire, a qualifié l’acte d’intolérable, et a précisé sur Facebook avoir rencontrer des commerçants de la place ce lundi. Un choix osé dans la date, vu que la plupart des commerces sont fermés le lundi.

Enquête et contexte

L’incident est traité comme un acte criminel volontaire, compte tenu des circonstances et du mode opératoire (voiture-bélier en feu). Une enquête judiciaire est en cours pour déterminer les auteurs et leurs motivations, avec la volonté affichée, des élus, d’aller jusqu’au bout.

Cet incendie rappelle un précédent dramatique au même endroit en août 2024, lorsqu’un véhicule avait déjà pris feu devant un commerce, provoquant un sinistre similaire.